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Un Gingko biloba dans le jardin du Pavillon du Silence

Gingko Arbre

À la mi-juillet, un Gingko biloba a été installé dans le jardin de l’arbre du Pavillon du Silence. Originaire de Chine, le gingko est le représentant unique d’une famille d’arbres disparue depuis longtemps. Cette famille d’arbres, peut-être la plus ancienne connue, serait apparue il y a plus de 270 millions d’années, bien avant les dinosaures.

C’est un arbre vénéré en Asie pour sa résilience et son exceptionnelle longévité. En Chine, certains spécimens de cet arbre auraient une durée de vie excédant les 3 000 ans et plus de 100 individus auraient plus de 1 000 ans. 

Le ginkgo est un arbre qui est considéré comme « sacré » dans la culture bouddhiste. Il est souvent planté dans les temples bouddhistes et les jardins japonais pour sa beauté et sa longévité.

Les prêtres bouddhistes cultivaient et plantaient le ginkgo aux abords des pagodes et autres temples, pour ses vertus protectrices et notamment pour conjurer le feu.

En effet, le ginkgo est un « arbre pompier » : en cas de présence d’incendie, l’arbre fait affluer la sève vers ses extrémités, le rendant ainsi très difficile à brûler. En 1923, un temple japonais aurait survécu à un incendie, protégé par les haies de ginkgos l’entourant.

C’est vers l’an 800 de notre ère que l’arbre a été introduit au Japon à partir de la Chine, en même temps que le bouddhisme. Cet arbre « sacré » était cultivé près des temples, ce qui lui a valu le surnom d' »arbre des temples japonais ». Pour les bouddhistes, il représente « l’arbre de la connaissance », notamment en raison de ses vertus médicinales, décrites dans la littérature chinoise depuis 2800 avant JC. Ses feuilles sont réputées bonnes pour la circulation sanguine, la mémoire et les poumons.


Les vertus et caractéristiques du Ginkgo biloba sont impressionnantes. Son incroyable résistance à la pollution, aux maladies et aux facteurs mutagènes lui ont permis de s’adapter à tous les environnements, même urbain, et de survivre à travers les âges et dans tous climats.

Un exemple extrême de sa résistance est le fait qu’il fut la première espèce d’arbre à repousser après l’explosion de la bombe atomique le 6 août 1945 à Hiroshima. Six ginkgo situés à moins de deux kilomètres de l’hypocentre ont survécu. A ce jour, ces arbres sont toujours vivants. Un signe d’espoir et de renaissance après une catastrophe humaine sans pareil. 

Nous espérons que ce magnifique arbre saura veiller sur notre nouveau dojo durant de longues années.

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